MOTS DE L'ANGE

par AvAnarah Israel Dim 16 Mar - 23:03

Je ne porte plus d'aile depuis bien longtemps Je trouvais cela trop embarrassant et l'hiver très difficile a porter sous une veste et ça défaisait toute la coupe du manteau
Je souris souvent mais pas tout le temps
Je parle fort mais doucement
Je caresse en frappant allègrement à coup de douceur
Mes yeux observent volontairement presque vulgairement la vie d'autrui
Mon cœur pleure devant la douleur des autres. Pas de ma faute il m'a
déposé une éponge pour que j'absorbe les gros chagrins …
Quand je regarde c'est le fond du cœur que je vois, pas ma faute il a mit dans mes yeux une sorte de rayons lumineux qui attire la sincérité
Quand ma main se tend c'est pour saisir la peur qui t'effraye. Pas ma faute je sais qu'il me protège et que je peux essayer de t'aider
Je pense, je réfléchi, je marche, je cours, je ris… pas ma faute il m'a donné la vie
Il m'a demandé un soir ou on était seul lui et moi d'aller vers le monde et de partager ce qu'il m'avait donner car si tu le gardes pour toi je te l'enlèverai…C'est fin vous me direz c'est aussi ce que j'ai pensé, mais le boss au fond c'est lui alors à quoi bon rechigner.
Parfois je regarde autour de moi et je sens la solitude j'étire mon bras la nuit et personne auprès de qui ………………
Pourtant j'ai donner, j'ai aider, comme il m'a demandé sans attente de retour qu'il m'a dit. Facile a dire vous me direz d'accord aussi.
Quand je lui en ai parlé !!!
Je ne tiens pas à ce que tu aimes en particulier car tant d'amour je t'ai donné a distribuer. Si vous voulez savoir la vie d'ange au fond c'est sans espoir. Aimer, aimer, aider, donner, tu parles enfin au bureau des plaintes l'affaire semble réglée je suis un ange à perpétuité, il me faut m'arranger avec, ça l'air que c'est écrit en petit dans le contrat
Quand j'ai perdue la vie et qu'il m'a renvoyé ici c'est ce qu'il m'avait dit. Mais j'avoue que j'étais pas réveillé quand j'ai signé. Mais Dieu merci, pour chialer, je suis encore ici.
Puis au fond c'est grâce à lui .

L'ange

:image deux:
Edith