La pierre sacrée sur le sommet du Mont Blanc

Lettre Mensuelle


La pierre sacrée sur le sommet du Mont Blanc

«Tout ce qui est grand commence par quelque chose de petit»

Bien aimé(e) sur le chemin de l’éveil de la flamme du nouvel amour, reçois la présence magique de l’Ecole dans ta vie. Qu’elle ouvre en toi le nouveau regard, la nouvelle sensibilité, qu’elle t’apporte une perception claire et ordonnante de tout ce qui arrive et vit autour de toi, dans la subtilité.

L’étoile de l’Ecole annonce une aurore de la conscience et de la sensibilité et indique le lieu de naissance de la flamme intérieure. C’est le lieu de la chance de la nouvelle possibilité de vie.

La nouvelle compréhension en toi est une lumière véritable qui engendrera la nouvelle attitude, le nouveau comportement, la nouvelle destinée. Ainsi s’édifie le temple du Dieu vivant, celui qui apporte la résurrection et la continuité de conscience. Aucune pierre de construction ne doit être perdue, mais chacune mérite d’être recueillie avec le plus grand soin et placée au juste endroit pour la victoire de l’œuvre d’ensemble. Ainsi chaque élève et chaque parole de l’Enseignement a son importance, son rôle à jouer.
Par cette orientation et cette sagesse, notre mission s’inscrit dans la tradition primordiale des bâtisseurs de lumière sur la terre, bâtisseurs de la maison du Très Haut et de son royaume tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Le temple doit d’abord être celui de l’homme qui est la véritable maison du Dieu vivant et ensuite la terre devient la maison de l’homme uni à la conscience, à la sensibilité et à la vie du Père éternel.

Dans cette tradition, nous fondons notre conscience dans la connaissance des lois divines et dans leur application. Alors la parole de l’Enseignement devient plus forte que le brouhaha des grandes eaux qui couvrent toutes les paroles vaines et les activités éphémères du quotidien. Si l’Enseignement prend sa place dans ta vie, quelque chose de divin s’allumera en toi et restera en permanence en arrière plan comme une étincelle de conscience, comme un rappel sacré, comme un bouclier prêt à se placer devant toi pour protéger à chaque instant la grandeur et la beauté du noyau de ton être éternel, de l’envahissement de la poussière qui aspire à retourner à la poussière.
Lorsque l’Ecole s’approche de toi c’est que l’heure pour nourrir le noyau divin sonne. C’est l’heure de l’union, de l’alliance de lumière, de la prière ardente, de la méditation, de l’étude sacrée, de la pratique de la magie divine.
En tant qu’élève, ton âme doit savoir reconnaître ce moment béni, cette chance, cette opportunité, et elle doit posséder en elle la force d’entraîner ton corps avec elle dans la discipline et le service sacré. Alors ton œil, ton oreille, ton souffle, ta pensée, ton cœur, tes mains et tes pieds s’ouvriront à la présence de l’Ecole et recevront l’enseignement de l’amour nouveau qui nourrit l’essence du Dieu vivant en ta vie.

Sois en certain : la main est tendue vers toi. Si tu es tombé, alors saisis-la et accepte d’être relevé ou de te relever.
Sache que le sourire éclatant du soleil ne s’éteint jamais et que de ses rayons émane la main de lumière. Il est une invitation et une aide pour celui qui se noie dans les eaux profondes du doute.
Celui qui perçoit le soleil vivant dans un homme découvre la porte du monde divin.
Le soleil se montre car il reconnaît son enfant et il l’invite à franchir le seuil pour entrer en pleine conscience dans l’apprentissage sacré. Celui qui se détourne de cette invitation pour se plonger dans la grisaille refuse la main tendue. D’autres attrapent la main mais essaient de faire entrer le soleil dans le royaume des ombres et de la poussière.
Nombreux sont les invités, ceux qui s’approchent de la porte de l’Ecole, mais rares en vérité sont les élus qui s’emparent de la clé et parviennent à pénétrer de l’autre côté du voile.

Ceux-là ont compris le secret de l’Ecole de Dieu sur la terre et se sont dédiés à son service, à sa beauté par amour de la liberté et de l’être véritable éternel qui vit et agit dans le mystère de cette Ecole et de la chaîne vivante et ininterrompue d’hommes et de femmes ayant porté Dieu dans la simplicité de la vie.

L’Ecole est la clé permettant d’ouvrir la porte du sourire du soleil.

L’Ecole est la force qui pénètre derrière le voile des apparences pour découvrir le noyau divin, l’essentiel. Aucune poussière, aucune ombre, rien de ce qui est mortel ne peut traverser ce mystère. C’est la lumière divine vivant au cœur de la conscience de l’homme qui rencontre la flamme de son origine en traversant cette porte.

Le savoir du monde mortel ne te sera d’aucun secours, ni l’expérience des ignorants transmis à travers les siècles comme un fardeau fatidique. Celui qui s’accroche à une telle bouée ressemble à un homme s’attachant de lourdes pierres aux pieds avant de traverser un lac aux eaux profondes. Son chemin est tracé : il coulera à pic sans comprendre réellement ce qui lui arrive.

L’Ecole est la véritable bouée à laquelle tu peux te raccrocher pour trouver un appui sûr et bon au temps de l’épreuve et de la traversée difficile. Accueille son enseignement comme quelque chose d’éternel et de jeune, comme le souffle du printemps, comme l’aurore du savoir qui éclaire le monde d’un nouveau jour et dissout la peur, comme le premier rayon fécondant de l’amour, comme le bourgeon qui en s’ouvrant va révéler le trésor insoupçonné de la vie qui jaillit sans cesse de la source première des mondes. Ainsi l’Ecole vivra en toi dans la joie et t’apportera des fruits là où tu ne t’y attendais pas.

Ecoute ce qu’elle te dit à travers les mots avec attention et légèreté. Ne fige rien dans tes concepts et ton cœur car elle construit en toi une base solide pour te parler dans la douceur et pour éveiller ce qui est profond en toi et que tu n’as pas encore goûté, qui n’est pas encore né dans le monde.
Tu dois comprendre dans la subtilité et laisser monter des profondeurs la force du souvenir. Oui, écoute, comprends, puis souviens-toi. Lorsque le souvenir t’enseignera, tu te tiendras dans le chantier de l’Ecole et tu seras actif et vivant.
Le secret de ta vie ne te sera révélé que lorsque tu seras capable de l’accepter et d’en porter le poids. Cela peut être léger si tu es stable et bien structuré dans l’Enseignement ou cela peut t’écraser si tu es mal préparé.
A bien y regarder, la stabilité et la légèreté sont les deux vertus que nous transmettent les arbres. Ils sont enracinés dans les profondeurs d’une terre vivante et ils demeurent légers dans les hauteurs de leur cime pour capter le moindre souffle de l’esprit universel. A cette image doit être l’élève qui se pose sur la terre de l’Ecole et qui s’enracine dans la tradition des enfants de la lumière.

La montagne transmet le même enseignement à travers son être : elle est stable et posée à sa base et ouvre l’accès à l’immensité subtile à son sommet. Le poids qui paraissait dérisoire dans la vallée devient un fardeau insupportable vers les hauteurs.
Le sommet neigeux t’invite à entrer dans les mondes invisibles et supérieurs. Il te pousse à renoncer à ce qui encombre la vie pour te concentrer sur ce qui est essentiel en toi et dans le monde.
« Où est le trésor de ta vie ? » Telle est l’interrogation du sommet.
En haut, la peur te quitte car tu as renoncé à ce qui est lourd, à ce qui est faux et tu discernes clairement le superflu de ta vie. Par contre, la pierre précieuse de ton âme, tu la redécouvres et tu sais qu’elle est le trésor que tu dois garder soigneusement.

La montagne te montrera que le monde porte un trésor et qu’il est en toi : c’est ton âme en vérité ; elle qui peut escalader l’immensité du ciel alors que ton corps ne peut plus faire un pas supplémentaire. Elle qui peut faire naître dans le monde les fruits sucrés de la lumière et de l’amour. Celui qui oublie le trésor de son âme sera revêtu des vêtements de la poussière qui retournent à la poussière. Cette poussière ne s’arrête pas aux limites du corps physique, mais elle s’insinue profondément dans la volonté, les pensées, les sens et les œuvres des hommes pour recouvrir le monde d’une atmosphère irrespirable pour l’âme et opaque pour le soleil de l’esprit divin.
Seul le sommet de la montagne de Dieu se tient au-dessus de cette atmosphère hypnotique et permet à l’âme de respirer, de s’éveiller et de se rappeler les trésors de la vie. Médite le secret du Maître Jésus qui souvent se retira dans la solitude et escalada la montagne pour recevoir le souffle de l’Ecole et du Père de l’air, l’archange Raphaël.
La montagne te dit : « Viens à l’essentiel ». Elle t’invite à poser ton corps dans la vérité et à rendre ton esprit léger et ouvert pour capter le souffle qui éveille l’immuable.

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Chercher l’essentiel cela simplifie et clarifie la vie dans tous les aspects de ton être.

L’essentiel est ce qui se tient au sommet de la montagne et qui vit dans l’infini.

Il est la montagne et la terre qui la porte et pourtant il est beaucoup plus que cela. La montagne c’est ton corps et la terre c’est ta vie quotidienne. Pour atteindre le sommet et être recouvert de la robe blanche de la fraternité universelle il te faut renoncer à l’agitation vaine du monde pour entrer dans le temple de la méditation, dans le calme profond de ce qui ne vient pas du corps en toi. Alors le corps trouve son origine, sa dimension véritable, son espace, sa nature, sa source, sa mission, son rôle, sa fonction. Le masque tombe et l’être essentiel apparaît comme la seule véritable identité. Il y a caché dans le corps un être subtil qui est la réponse à toutes les questions et à toutes les préoccupations de l’homme qui s’agite désespérément sur la terre pour secouer la poussière qui lui colle à la peau et qui étouffe son âme. L’homme vivant dans le corps n’est qu’une partie de l’homme global, il est loin d’être complet. S’il cherche sa plénitude dans le monde extérieur alors il se couvrira d’un manteau de poussière et ce sont les ténèbres qui viendront se nourrir de lui à son insu dans les mystères de sa vie quotidienne. Le chemin intérieur de la montagne de Dieu lui demeurera fermé, caché. Sa vie sera plate et lisse et son chemin sera horizontal : de la naissance vers la mort. Le chemin caché à l’intérieur est celui de la montagne qui est l’Ecole de Dieu. C’est l’ascension du sommet intérieur qui permet d’accéder à l’autre partie de soi-même, à l’âme cachée dans le corps et qui peut communier avec l’esprit éternel.

La détresse de notre époque est juste un détournement de l’énergie qui est orchestré par les voleurs d’âmes qui savent orienter leur proie dans une fausse direction pour mieux les dévorer.

La bonne direction est inscrite en chacun et c’est la montagne qui nous en montre le chemin. Elle nous invite à la blancheur immaculée et à l’éveil de ce qui ne peut mourir en nous. C’est le chemin de la résurrection et de la vie qui se renouvelle sans cesse.

Le porteur du souffle de la vie divine dans notre Ecole et notre peuple est l’archange Raphaël, le Père de l’air sacré. C’est lui le protecteur de la robe blanche de la fraternité universelle qui depuis l’aube des temps a recouvert les enfants de la lumière.

Les 3 montagnes consacrées à l’archange Raphaël par nos travaux

Il y a trois ans, une alliance était scellée, suivant l’antique tradition, entre l’archange et un Maître dans notre Ecole. L’année d’après l’archange confirmait l’alliance et l’élargissait au cercle de l’Ecole en venant dans une pierre préparée pour lui et en révélant les secrets de cette pierre à l’Ecole. Cette pierre devenue magique fut déposée dans le domaine Terranova, au sommet de la montagne du serpent de la sagesse.

C’est la pierre verte des mystères divins qui sont reliés au Saint Graal et à la gnose originelle. L’année dernière, le Père Raphaël offrait à l’Ecole le temple de la méditation et bénissait plusieurs pierres vertes. L’une d’entre elles a été placée au sommet de la Font Blanca, montagne sacrée de 3000 mètres se situant dans la terre de lumière de l’Ariège. Cette pierre permet à l’archange de rayonner une énergie de vie dans le pays de l’ancienne fraternité cathare. L’alliance qui relie notre travail à celui de l’ancienne Ecole a été renforcé et les empreintes, les sceaux, les forces jadis scellées dans ce pays sont de nouveau en éveil et entrent en activité dans le champ de vie de la nouvelle Ecole présente sur la terre, conformément aux prophéties jadis prononcées.
Une autre pierre consacrée a été posée par deux Frères de l’Ecole au sommet du Mont Blanc après une ascension qui a duré deux jours. Pour l’archange, le fait de placer cette pierre magique sur le Mont Blanc est une offrande à Dieu et il est honoré que son souhait ait été porté jusqu’à l’aboutissement. Accomplir les souhaits du monde divin est une victoire pour notre Ecole. Lorsqu’un être humain ou une communauté réalise un tel souhait, ils allègent leur karma négatif. C’est un puissant chemin de compensation. Par exemple, les deux Frères qui ont donné de leur temps, de leur énergie, de leur souffrance pour un but aussi précis et concret que le souhait d’un archange ont acquis dans cette vie la possibilité plus évidente de réaliser certains de leurs objectifs spirituels et même physiques. Leur dette karmique est automatiquement allégée.

Tout homme vient sur la terre avec des dettes à payer et le moyen le plus puissant de compenser, c’est d’entrer dans le service divin en réalisant la volonté du Père/Mère et de sa hiérarchie. Ce chemin va s’ouvrir de plus en plus dans notre Ecole jusqu’à ce que l’Ecole elle-même soit une avec la volonté du Père, avec son règne et la sanctification de son Nom. Ainsi notre action commune deviendra plus puissante, plus réelle et la récolte sera riche et abondante. Déjà à travers l’action de poser les pierres magiques de l’archange, le champ de vie de l’Ecole gagne en rayonnement et en capacités supplémentaires.

Lorsque la pierre a été posée au Mont Blanc, l’archange Raphaël est venu parce que les Frères ont prononcé certaines paroles et enseignements qui sont les siens. Il a posé ses mains sur cette pierre pour la réactiver dans une continuité ininterrompue. Ainsi ce travail ne s’arrêtera pas, à moins que des hommes n’enlèvent cette pierre et ne la détruisent, mais ce ne sera pas le cas. Maintenant elle rayonne et elle touche les hommes consciemment ou inconsciemment pour guérir leurs relations, leurs conceptions et pour renforcer la lumière de la liberté individuelle.

La pierre de la Fonta Blanca unit notre travail à l’ancienne fraternité des cathares.

La pierre de Terranova possède un rayonnement particulier, très dense, presque physique car l’archange est venue l’habiter. C’est une pierre d’éveil des mystères de Dieu dans l’homme et aussi une pierre de guérison suivant la science des esséniens.

La pierre du Mont Blanc donne à l’archange la capacité de se manifester dans le monde entier à travers le rayon de l’Ecole. Son rayonnement est au-delà des frontières et elle n’a aucune limite dans son champ d’action du fait qu’elle est posée sur un haut sommet et que rien n’entrave son aura. Cette pierre peut donc atteindre sa pleine puissance de manifestation. Lors de la prochaine célébration de l’archange et de son incarnation dans son temple, il unifiera toutes les pierres vertes activées dans l’Ecole afin de consacrer toutes les sacristies et d’augmenter la circulation de la lumière et le champ de vie.

Pour se mettre en harmonie avec la pierre du Mont Blanc dès maintenant, il faut cultiver un état de méditation dans lequel le corps est posé dans l’immobilité, le calme et l’esprit est vide de toutes conceptions qui sont enfantées par la terre. L’air intérieur doit faire apparaître un espace fluide, sacré, infini. En fait, il faut s’identifier au Mont Blanc. Le corps est la montagne de Dieu. Il est stable, massif, imposant, mais pourtant léger et capable de capter le souffle le plus subtil de l’intelligence. Il est revêtu de blanc, c’est-à-dire que l’air est pur à l’intérieur comme à l’extérieur. Aucune conception du monde cristallisée ne peut s’approcher de lui pour le féconder. Il faut remarquer ici que la couleur du ciel bleu et celle de la neige immaculée des hauts sommets sont aussi celles de la Vierge et cela n’est pas un hasard. La pierre de Raphaël est la lumière du savoir divin, de la gnose originelle qui engendre le sang rouge du Christ, le champ de vie de l’Ecole de Dieu qui est le chantier d’activité des élèves qui entrent dans le service magique, dévoué et conscient.
Celui qui prend conscience du véritable sens de la vie se met sans tarder à l’œuvre pour accomplir la destinée de son âme éternelle et temporelle. L’archange Raphaël est justement celui qui unit ces deux âmes dans un même souffle.
Lorsqu’à travers ta méditation, tu auras atteint l’espace sacré de non concept du monde, alors la lumière de ton cœur se manifestera et pourra s’unir avec la pierre du Mont Blanc. L’alliance ne peut se faire qu’à partir du moment où le méditant rayonne du sanctuaire de son cœur une lumière neutre. Aucune bénédiction, aucune pensée même positive ne doivent être envoyées vers la pierre car elle doit rayonner uniquement les souhaits de l’archange lui-même. Ainsi le trésor du savoir divin dans sa pureté originelle pourra de nouveau habiter la terre. Les hommes finiront par s’éveiller instinctivement à cause du trésor et de son rayonnement.

EXPÉRIENCE DE NEUTRALITÉ

Prends conscience que l’identification avec la montagne enneigée permet de développer en toi la neutralité. Par neutralité, il faut comprendre l’équilibre parfait entre les deux mondes : extérieur/intérieur. Si tu te tiens à la frontière entre les deux mondes, alors tu es en équilibre et la neutralité se développe en toi, c’est-à-dire que tu es stable, serein, pur, non accaparé par une seule polarité.

En général l’homme vit uniquement dans le monde extérieur lorsqu’il est dans l’état de veille et dans le monde intérieur à l’état de sommeil.

Si tu veux faire fleurir la lumière divine en toi, il te faut harmoniser ces deux mondes en toi. Ils se manifestent principalement par les cinq sens. Ainsi si tu laisses tes sens se diriger vers l’extérieur, tu te retrouves en déséquilibre. Les sens cherchent à fusionner, à s’unir avec un objet pour trouver l’équilibre. Ce qui doit se tenir dans la neutralité, c’est le corps physique et pour cela il doit équilibrer les sens par l’autre polarité, celle qui se trouve à l’intérieur.

Si tu parviens à placer ton corps dans cette neutralité, tu te feras naturellement féconder par la lumière de l’esprit divin omniprésent. C’est le secret de la méditation et de l’éveil. L’homme dont les cinq sens sont accaparés inconsciemment par le monde extérieur ressemble à une terre emplie de mauvaises herbes ou à un lac agité. Aucune semence nouvelle ne peut s’enraciner en lui. Le corps doit être une terre vierge et correctement préparée afin que la semence de la lumière puisse le visiter et s’épanouir à travers lui pour parvenir jusqu’à la maturité. Il s’agit là d’un enseignement délicat à saisir, mais dis-toi que le monde n’est pas tel qu’on te le montre ou tel que tu le conçois. Commence par te concentrer sur le fait qu’il y a deux mondes et que tu te tiens à la frontière.
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Toute chose que tu peux voir, sentir, goûter, toucher à l’extérieur de toi possède une contrepartie à l’intérieur de toi. Non pas simplement en toi, mais dans un autre monde à l’intérieur de toi. Ce monde intérieur est aussi réel que le monde extérieur. Sans tes sens éveillés, le monde extérieur n’existerait pas, tout aussi objectif qu’il te paraît être pour le moment. Il en est de même pour le monde intérieur qui est l’autre polarité. Si tu n’as pas de sens pour le concevoir, alors il paraît ne pas exister en toi et cela engendre un déséquilibre car le monde extérieur que tu perçois t’accapare et te féconde dans la maladie. Le plus grand résultat de cette maladie est la conscience actuelle de la mort. La mort telle qu’elle est vécue à l’heure actuelle est un fruit de cette dysharmonie dans la polarité et la relation entre les deux mondes. Pour le monde divin, le corps de l’homme n’existe pas réellement car ce sont plutôt les sens qui sont perçus. La façon dont un homme utilise ses sens représente cet homme dans les mondes subtils. Si les sens sont exclusivement dirigés vers l’extérieur, alors l’homme apparaît sous l’image d’un bouc. C’est pour cela que l’on a fait de cet animal la figure du Diable. Les sens de l’homme se tournent naturellement vers l’extérieur car eux-mêmes cherchent à trouver un équilibre et à travers cela une neutralité qui leur permet d’être fécondés et d’enfanter la lumière. C’est pourquoi un élève doit éveiller et purifier ses sens afin de les conduire vers l’autre pôle, la lumière. Ainsi les sens peuvent être fécondés dans le silence, dans le caché et communier avec le mystère.

Il s’agit là d’une science sacrée qui nous parle de l’ennoblissement de l’homme et que notre Ecole doit étudier activement aussi bien dans les cercles extérieurs que dans les cercles les plus intérieurs.

Premier exercice pour éveiller la neutralité du corps

Le poing fermé, élève l’index, le doigt de jupiter et éveille-toi de l’intérieur.
L’index est le doigt de l’attention. Si tu le pointes vers un objet, il apparaît.
Fais l’expérience : d’abord tu éveilles le doigt de jupiter et en même temps tu rends présente ta capacité de te concentrer sur une chose.
Ensuite tu désignes une chose avec ton doigt et tu la fais apparaître, tu en prends conscience, tu t’identifies à elle.
Le processus d’identification est une tentative d’obtenir la connaissance afin de retrouver l’unité, l’équilibre.
Le savoir te dit si c’est bon ou mauvais pour toi, c’est l’arbre du bien ou du mal qui sont deux polarités d’une seule réalité.
Si les sens te disent que c’est bon, c’est l’identification. Dans le cas contraire, c’est le rejet. Ainsi les sens cherchent l’équilibre et ils veulent se poser et être fécondés. La vérité est qu’il est impossible de trouver l’équilibre en ne s’identifiant uniquement que dans le côté extérieur car il n’est qu’une partie de la polarité. Les sens ne peuvent trouver leur équilibre que dans l’autre partie : la lumière invisible. Ce qui est déséquilibré par les sens, c’est le corps de l’homme et à travers le corps, c’est celui qui vit dans le corps.
Prends conscience de cette science sacrée à travers ton index.

Deuxième exercice pour éveiller la neutralité du corps

Tiens-toi droit.
Eveille le doigt de jupiter et à travers lui éveille ta capacité d’attention consciente. Pointe le doigt devant toi de façon à désigner un objet et trace un cercle tout autour de toi en tournant sur toi-même. C’est le cercle de la lumière extérieure.
Tu peux t’éveiller dans tout ce que tu vois et ce cercle contient le monde entier. Ainsi rien ne t’est étranger.
C’est aussi le cercle des apparences car tu ne vois que le côté extérieur. Tu te tiens toi-même à une certaine distance de ce côté extérieur et c’est pour cela que tu peux le discerner. Ainsi tu n’es pas ce monde extérieur, tu es celui qui le perçoit.
Le cercle est véritablement le symbole du savoir parfait, celui qui mène à l’amour car pour connaître une chose dans la vérité de l’être, il faut développer douze points de vue qui constituent le cercle. C’est pour cette raison que la Hiérousalem possède douze portes, ce sont les portes du savoir véritable qui permettent de découvrir le noyau de l’être.

Troisième exercice pour éveiller la neutralité du corps

Alors que tu as éveillé le doigt de jupiter, alors que tu te tiens au centre du cercle des apparences, tourne l’index vers toi et désigne-toi toi-même, désigne le lieu où tu es et où les autres voient ton apparence.
Fais pivoter le rayon de ton attention vers toi et perçois en toute lucidité ce que tu vois là, à cet endroit.
Vois-tu ton apparence ?
Non, à l’emplacement où tu te tiens, il n’y a rien et c’est justement parce qu’il n’y a rien que tu peux percevoir le monde entier, le monde extérieur.
Pour les autres, il y a toi, ton visage, mais pour toi, il n’y a rien.
Pose l’index sur le centre de jupiter, le lieu du troisième œil, à la racine du nez et fais l’expérience du grand invisible de ton être, de l’autre monde en toi. Tu es transparent comme l’air. Tu es de l’air universel dans un corps.
Si tu poses ton index sur le centre de jupiter, tu éveilles ton troisième œil, l’œil d’Horus et celui-ci te montre que tu es le grand invisible, que ton Je est invisible et que par lui tu te tiens dans l’autre monde.

Quatrième exercice pour éveiller la neutralité du corps

Maintenant que tu as éveillé la conscience du grand invisible en toi, perçois que lorsque tu diriges ton attention vers le bas, tu découvres tes pieds et ton corps, c’est-à-dire ce qui relie l’invisible à la terre, au visible, au monde des apparences.
Si tu diriges ton attention vers le ciel, tu ne perçois plus ton corps, mais tu entres dans l’invisibilité absolue.
Ta tête est un lieu intermédiaire entre les deux polarités du ciel et de la terre, de l’invisible et du visible.
En ouvrant les yeux, tu entres dans le monde des apparences, c’est celui de la Mère du monde.
En fermant les yeux, la vision est toujours présente et tu entres dans le non-espace, dans le non quelque chose, dans l’univers, dans l’immensité insondable de l’être en soi et en tout. Tu es dans le monde du Père où tout est possible.
Ton être est dans les deux mondes et tu fais partie d’eux dans la totalité. Le monde du silence est celui du Père et le monde du son est celui de la Mère.
Le monde impalpable est celui du Père et le monde palpable celui de la Mère.
Eveille-toi et place ton corps dans la neutralité pour équilibrer les cinq sens en toi. Alors la lumière indéfinissable jaillira et grandira pour le bonheur de tous.

MEDITATION

Place-toi dans le lieu de ta méditation, de ton harmonie, de ta communion avec le champ de vie de l’Ecole.
Trouve la position juste, celle qui éveille ta conscience sereine et qui place ton corps dans le calme et l’immobilité.
Laisse ton souffle devenir doux, transparent, rafraichissant.
Concentre-toi sur le Mont Blanc.
Visualise sa base enracinée, posée sur le sol.
Visualise son sommet communiant avec l’immensité.
Visualise ses neiges éternelles immaculées.
Perçois en toi la stabilité et la légèreté.
Perçois tout autour de toi et à l’intérieur de toi l’espace clair et pur.
Place ton corps à la jonction des deux mondes et laisse-le entrer dans le silence, dans la neutralité.
Entre dans l’infini et perçois le monde en toi et autour de toi sans frontière.
Laisse ton âme être vaste comme l’univers. Tout est en elle et elle est en tout.
Perçois avec clarté la vérité : tu es sans limite.
Perçois cela avec intensité, constate-le, ressens-le, expérimente-le dans la réalité de ton être et de tes sens intérieurs.
Il n’y a pas un endroit où tu commences et où le monde finit. Tu es à l’intérieur du monde, mais le monde lui aussi est en toi. Rien ne te sépare de lui.
Partout où tu portes ta conscience, tu apparais.
Tes pensées ne sont pas séparées.
Tes sensations émergent de la transparence de la conscience et se meuvent en elle.
Tous les sons, les couleurs, les vibrations sont enveloppés et pénétrés du silence.
Pense, ressens, éveille la vérité de ton être profond.
« Je suis l’océan de la conscience silencieuse qui porte les mondes et toutes les manifestations éphémères de la vie.
Je suis intemporel, invisible, vide dans la plénitude, sans forme et pourtant absolument réel, omniprésent et libre de toute existence limitée.
Je suis celui qui est. »
Imagine la pierre verte de l’archange Raphaël qui rayonne au centre de ta tête.
Laisse une douce lumière d’amour impersonnel et doré émaner de ton coeur et se diriger vers la pierre pour lui donner la force de ton invisibilité et de ta neutralité magique.


Mes bien chers compagnons et compagnes de cœur, je me réjouis des magnifiques travaux entrepris par l’Ecole ces derniers temps et des belles réussites que nous avons obtenues.

Je vous remercie pour cette aventure collective et positive. J’espère que nous deviendrons de plus en plus actifs, créateurs, agissants et entreprenants dans nos vies pour la gloire de nos idées et de notre façon d’être au monde.

Je vous invite chaleureusement à la célébration de la fête de l’archange Michaël. Venez accueillir la présence magique de Dieu dans le feu. Que sa flamme brille dans nos yeux, dans nos cœurs, dans nos mains et nos pieds. Que l’amour nous touche et nous éveille dans la beauté d’être utile et de participer à une aventure sacrée. Que toutes les peurs nous quittent. Que la flamme du Père éternel nous délivre des apparences fausses et de la lumière trompeuse afin que notre vie soit plus vaste que celle délimitée par les frontières de la mort. Nous voulons allumer la flamme qui ne s’éteint pas, le feu qui purifie l’espace, qui délivre de l’illusion, de la passion dévorante, de la querelle et de la guerre. Nous aspirons à vivre dans une atmosphère pure, emplie de la présence de Dieu.

Venez maintenant, soyez fidèles à ce que vous croyez être juste au plus profond de vous et bâtissons main dans la main une autre façon d’être au monde.

Tout ce qui est grand commence par quelque chose de petit. Aie confiance en ton cœur, viens et quelqu’un de nouveau grandira en toi et dans ta vie. Tu ne seras plus seul.

Reçois mon amour, mes encouragements, mon amitié.

Olivier Manitara.


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