Cri du Coeur... (Par Marie-Thé F.)

CRI DU CŒUR déchiré de souffrance, des épreuves de la vie, mais débordant d’amour, de confiance envers DIEU.



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Non, ce n’est pas possible, si DIEU est Notre Père à tous, ce n’est pas possible qu’il y ait des chapeaux ! Des chapelles ! Des chapelains de toutes sortes !
DIEU est au-dessus de tout cela : chaque vrai croyant d’ailleurs devrait ruer dans les brancards et se griffer pour sentir enfin DIEU dans chaque pores de sa peau, tellement DIEU rend libre !

Le Christ a donné des coups de pieds déjà dans toutes les formes de représentation de son Père DIEU le Christ n’est pas venu pour rien ! A chacun qui le ressent dans son cœur, il dit : lève-toi ! Et toi aussi !

Oh ! Donner des coups de pieds dans tout ce qui n’est pas moi ou le Père ! Et l’on vie en sachant cela ! Ca donne du courage pour tenir bien sur sans le dire, comment oser dire qu’on croit aux Paroles du Ciel en serrant les dents, dans ce monde de merde ! Dans ce monde à l’envers !

Comment oser dire que chaque jour, si on ne l’arrache pas avec amour est un jour vide, vide…

Comment oser dire que l’apparence n’est rien, si elle est habitée de l’intérieur !

Comme oser dire que l’on est tous liés ; liés, reliés par la vie, tellement liés que chaque pensée d’amour à son importance !

Comment oser dire que chacun d’entre nous a son poids d’amour infini dans ce qu’il a à tenir pour l’harmonie de tous !

Comment oser dire le vent qui nous habite !

Comment oser dire notre désespérance !

Comment oser dire ce qu’on voudrait hurler et que par respect, on retient en nous !

Comment oser dire la joie du Ciel que l’on sait déjà et l’on retient en nous !

Comment oser dire la joie de voir quelqu’un de ressuscité et qui vie !

Comment oser dire comme on à peur de la fatigue, de ne plus tenir ! De la désespérance d’être noyé de tout !

Comment oser dire simplement que DIEU est notre père à tous ! Et qu’il comprend chacun de nous, exactement là : où il en est, l’accompagne, le soutien, le maintient !
Lui redonne la dignité, la force, le combat, la noblesse et tout et tout…

Chaque fois que nous, pauvre enfant que nous sommes devant DIEU, nous l’appelons et que lui nous ouvre ses bras !

Mon ami de cœur, Marie-Thé – Atelier du Feu-follet
(Recopier par ma maman Irène, 04-09-1998)