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CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien

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CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien Empty CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien

Message par AvAnarah Israel Ven 15 Fév - 16:36






CHAMANISME
Le Voyage Sacré Amérindien

Don Marcelino, interview par Charles Antoni
Sad


La retraite amérindienne est une invitation au respect de la vie. Du jour où l'on comprend que l'on est mortel, alors on a tout compris de la vie. On ne se berce plus d'illusions, on ne fait plus appel à des compensations. On sait qu'à la mort on laissera sur terre tout ce que l'on a acquis, que l'argent ne nous sera d'aucun secours pour le grand voyage. Alors on apprend à vivre l'essentiel, à être heureux dans ce temps de vie qui nous est accordé.





C.A. : Don Marcelino, qu'est-ce que le Voyage Sacré ?
D.M. : C'est un contact vivant avec le monde parallèle. Il n'existe pas de technique pour "décoller". Le chant, la danse, la musique, celle du tambour par exemple, ou le silence, peuvent aider. Mais ce qui est indispensable, c'est la présence d'un guide qui reçoit et transmet cette énergie venue de l'autre réalité. Alors le niveau vibratoire de la personne prétendante au voyage s'élève. L'entrée est permise ou non par les êtres de l'autre monde. Elle ne dépend pas de nous, de notre volonté, de notre niveau intellectuel…


Une telle expérience ne peut être vécue par des gens motivés par une curiosité malsaine ou par les retrouvailles avec un être cher- un père ou une mère décédée- ou par la recherche de ses vies antérieures. La tradition amérindienne n'envisage pas la réincarnation.


Cette expérience est également interdite aux personnes mal dans leur peau, perdues, désincarnées, épileptiques, et en particulier à celles qui ont pris des drogues. Ces dernières subiraient une ouverture de l'esprit trop brutale, les confrontant à de très belles visions mais aussi à des monstres créés par leur imagination. Certains se sentiraient mourir.


Cette expérience permet d'accéder à un autre plan, une autre conscience. Le voyage se déroule sur une trentaine de minutes, sans drogue. Il est totalement paisible et chacun revient à lui tranquillement. Il ne provoque pas une sortie du corps, contrairement aux phénomènes rencontrés lors d'anesthésies ou d'opérations. Dans ces derniers cas, le patient se promène, on ne sait où et le retour dans son corps est très violent.


Chaque participant est invité à écrire aussitôt ce qu'il a vu, entendu et à le partager avec les autres lors d'une retraite ou bien de le raconter à son guide. En effet, très vite la mémoire se referme et tout s'efface.
Beaucoup voient leurs parents décédés, des ancêtres ou des guides liés à leur tradition spirituelle, Jésus, Mahomet… Très souvent ils oublient de leur poser des questions, des questions précises. Ces êtres, pourtant sont là pour les aider, pour veiller sur eux, pour leur indiquer leur mission personnelle sur terre.


C.A. : A qui s'adresse votre livre, Don Marcelino ?
D.M. : En guise de réponse, je vais vous raconter une histoire.
Lors de notre premier rendez-vous, un thérapeute belge m'a interpellé ainsi :
"- Je voudrais être initié. Je suis là pour un an, et je souhaiterais que vous m'initiiez à la médecine amérindienne.
Très surpris par une telle requête, je l'ai regardé et lui ai posé une seule question :

- Êtes-vous prêt à mourir ?
- Non évidemment, m'a-t-il répondu, interloqué.


- Dans une première étape, l'initiation, vous savez, c'est une mort à toutes vos certitudes, à votre personnage, à votre masque social, à votre petite personne qui sait tout, qui connaît tout, qui demande d'être reconnu, admiré, apprécié. S'exiler de son propre pays est parfois nécessaire, et devenir un étranger c'est vivre la mort de ses illusions et n'avoir comme compagnie que le silence et la solitude.


L'initiation exige d'être un homme sans histoire. Vous sentez qu'il n'y a plus de repères. Par ce travail, vous commencez à toucher des réalités inconnues. Au cours de cette étape, la tentation de tout abandonner est très présente.

Dans une deuxième étape, l'initiation est une mort à la recherche du pouvoir : ne pas vouloir créer d'écoles spirituelles pour y donner son enseignement ou se préoccuper de la construction d'un ashram ; ne pas vouloir être reconnu à tout prix ; ne pas vouloir accumuler de l'argent.


L'initiation consiste à se faire oublier pour avoir la porte ouverte à son Essence et comprendre ainsi qu'il n'y a rien à perdre parce qu'il y a l'éternité. Et puis, une année ce n'est rien. Vous êtes jeune, trente cinq ans. Un médecin amérindien commence réellement à approfondir sa pratique à partir de soixante ans, à maîtriser son savoir à partir de soixante quinze ans. Plus il vieillit, plus il approfondit ses connaissances. Et si l'on veut parler en termes de niveau, le premier niveau dure sept ans, le deuxième sept ans et ainsi de suite.



La troisième étape est la rencontre avec l'humilité qu'il ne faut pas confondre avec l'humiliation. Nous prenons conscience qu'il existe sur Terre et dans le Cosmos des forces qui nous dépassent. Nous ne pouvons expliquer l'inexplicable. Nous comprenons que nous sommes reliés à tous les règnes de la nature, aux humains, à la Terre, au Cosmos et aussi aux autres mondes parallèles que nous pouvons contacter si le ciel le permet.



La quatrième étape est la rupture avec la normalité d'une société malade. Elle est la rencontre avec notre mort. La conscience aiguë que nous devons mourir et laisser tout ici, est un détachement mais en même temps un attachement à chaque instant de la vie.
En entendant ces paroles, l'homme se leva et prit congé.
- C'est trop long, dit-il, et je ne veux pas mourir."
C.A. : Don Marcelino, comment avez-vous été initié à la médecine amérindienne ?



D.M. : La première voie de l'initiation est la délégation. C'est la voie la plus commune. Le pouvoir de guérir se transmet de père en fils. Il est vrai que tous les êtres humains ont ce pouvoir mais bien souvent le père choisit son fils pour lui transmettre ses secrets. C'est ainsi que je le fus par mon père.


Je me souviens d'un jour, au cours de ma vie d'adulte, où il me fut proposé de parler de la médecine amérindienne lors d'une conférence sur l'ethnomédecine organisée par un médecin. Celui-ci désirait connaître mes références.
- Quel est votre cursus universitaire, Don Marcelino ?


- Je n'ai aucun diplôme et vous ne trouverez aucun diplômé de médecine amérindienne.
Cette question me fit beaucoup rire. Bien évidemment, aucune université, aucun examen des corps défunts n'enseigne cette médecine. Dépité, le médecin occidental décida de ne pas m'inviter à sa conférence.


La seconde voie est la révélation. C'est généralement très étrange, c'est un appel qui vient du monde parallèle. Un être de ce monde propose à la personne de recevoir ses dons. Très souvent, ce pouvoir de réveiller les forces de guérison lui arrive soit après une grave maladie, soit après une N.D.E.


La troisième voie est la consécration. Un médecin amérindien choisit d'initier une personne qui devient alors apprenti. Il enseigne à cette personne le secret de la simplicité. Il lui apprend à manipuler l'énergie et à l'approcher avec beaucoup de respect, à travailler son corps pour réveiller la force de guérison chez ceux qui souffrent. Le médecin devient le guide spirituel de l'initié.


Autrefois, bien avant l'arrivée des Conquistadores, les Incas avaient coutume d'envoyer dans la communauté de Nazca des émissaires pour qu'ils soient initiés. Partout où ils allaient, ces initiés véhiculaient les connaissances ancestrales et œuvraient à leur maintient dans la mémoire collective.




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Dernière édition par EDITH le Ven 25 Avr - 22:44, édité 5 fois
AvAnarah Israel
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Message par AvAnarah Israel Ven 15 Fév - 20:22

Ces trois formes d'initiation exigent un contact spirituel avec le monde parallèle. Le contact se fait par le Voyage Sacré.

Il faut bien comprendre ceci : on ne demande pas à devenir médecin amérindien, on est choisi. Dans ma tradition, les gourous et les maîtres n'existent pas. Celui qui se prend pour un maître entre dans le pouvoir.
Le médecin amérindien est un homme consacré.
C.A. : Don Marcelino, pouvez-vous nous dire comment se déroule une retraite amérindienne ?


D.M. : La première étape de la retraite c'est une confession. Il s'agit de parcourir de manière rétrospective la vie du patient, en passant en revue les événements importants ou traumatisants qui la jalonnent.
Les missionnaires combattirent fermement cette forme de confession à leur arrivée en Amérique latine, croyant à tort qu'il s'agissait d'une grossière imitation de la confession chrétienne.


Cette phase du processus de guérison trouve son origine deux mille ans avant JC et ne ressemble nullement à une confession des péchés. Les Indiens ne croient ni aux péchés, ni au démon. Pour eux, seul existe un esprit lumineux et bon. Quant aux péchés, si péché il y a, ils consisteraient davantage en une transgression des lois de la nature et de la communauté.


Avant d'assister à la confession de mon patient, je m'assure toujours que celui-ci ne se déplace pas pour le folklore, mais avec la ferme intention de changer et d'entamer un processus d'évolution ou de guérison.

Changer implique en effet pour le patient de mourir à son personnage pour ressusciter la personne heureuse qu'il est en réalité. Ce rite de passage est douloureux. Il condamne en effet les anciennes croyances et les habitudes. La personne doit assumer son âge et renoncer à être l'enfant, l'adolescent ou l'homme ou la femme mûr(e) qu'elle fut, pour vivre pleinement la nouvelle tranche de vie qui s'offre à elle.

La confession est une phase importante du processus de guérison. C'est à ce moment-là que le médecin amérindien teste la sincérité de son patient. Veut-il vraiment guérir ? S'il est sincère, la thérapie commence. Dans le cas contraire, si le médecin constate que le patient cherche à tirer profit de sa maladie, il renonce à poursuivre la démarche.

Le processus de guérison implique un profond changement, une ouverture spirituelle et sociale le rendant apte à se prendre lui-même en charge.
En pratique, je demande au patient de me fournir une cordelette portant autant de nœuds que de fautes commises par cette personne envers la nature ou la société. Après un moment de recueillement, la cordelette est jetée au feu et l'on n'en parle plus.
Le travail se poursuit par une purification du corps. Ce rituel doit faire prendre conscience au patient que son corps est sacré et qu'il doit l'aimer.
Un massage avec des huiles essentielles, sous la protection d'une personne aimée vivant dans l'autre monde, permet d'éliminer les pollutions psychiques accumulées au cours de l'enfance, de l'adolescence, depuis le mariage, tout au long de la vie. Le corps a peut-être manqué de caresses. Le contact avec la peau sera très doux, allant jusqu'à lui rappeler les gestes d'une mère.

Une fois la purification effectuée, il s'agit de débloquer les énergies en incitant le patient à retrouver son calme. Il lui est alors conseillé de manger et de marcher lentement, de ne pas se disperser.

Pourtant très simple, cette méthode est difficile à appliquer pour des Occidentaux conditionnés dans leur vie de tous les jours par la rapidité et le stress. Guérir leur impose dès lors de se déprogrammer, de renverser les mécanismes habituels de fonctionnement.

Dernière phase de cette étape de confession : apprendre ou réapprendre à prier, quelle que soit sa croyance ou ses repères spirituels. Un athée, peut croire en la vie, en l'énergie, il leur adressera ses prières. L'essentiel est de se relier par la prière aux énergies de la Terre et du Cosmos afin de se régénérer.

C.A. : En quoi consiste une retraite spirituelle, Don Marcelino ?
D.M. : La retraite spirituelle amérindienne dure de deux à quatre jours et se limite à une vingtaine de participants. Elle est guidée par le médecin amérindien qui a travaillé son corps-esprit pour pouvoir transmettre cette énergie vibratoire qui nous vient d'une autre réalité. Cette énergie transmise va réveiller tout doucement l'énergie de chaque participant.
C.A. : Que se passe-t-il réellement lors d'une retraite amérindienne ?

D.M. : C'est un appel qui nous vient d'une autre réalité. Les personnes qui y participent, souhaitent se retrouver face à elles-mêmes et sortir de la prison dans laquelle elles se sont enfermées depuis dix, vingt, trente ans ou plus. J'entends par prison, une vie trépidante, sans repos ni plaisir, un corps stressé qui réagit comme une machine, la toute puissance du masque social et des signes extérieurs, les dépendances de toutes sortes (alcool, tabac, téléphone portable…), l'absence de silence et de solitude.

Bien sûr, pour ne pas trop souffrir, la plupart des gens décorent leur prison en effectuant toutes sortes de thérapies, en participant à de nombreux stages. Ils se donnent ainsi l'illusion de faire une recherche de l'Humain, mais en réalité, ils ne changent rien à leur vie.

Or, dans une retraite amérindienne, chacun expérimente son unité avec la nature, le flux de la vie et peut réveiller son innocence perdue. Réveiller son innocence, c'est retrouver la capacité à s'émerveiller, d'entrer en contact avec tout ce qui vit. Les enfants parlent avec les pierres, les animaux, les fleurs. Ils aiment les contes, les histoires enchantées, leur monde ne se limite pas à une réalité concrète, tangible, visible.

Puis vient l'âge d'aller à l'école. L'enfant peint, par exemple un arbre bleu ou rouge. Et l'institutrice ou les parents disent à l'enfant : un arbre, ce n'est ni bleu ni rouge. Et l'enfant est contraint à une certaine réalité tronquée, plate, à une rationalité rassurante, à une triste normalité. Désormais, il devra vivre uniquement sur le plan ordinaire, visible, logique et si jamais il s'aventure sur l'autre plan, dans une autre réalité, on le jugera fou, malade ou déséquilibré. On fera alors appel à des psychologues, à des psychanalystes pour le soigner.

Une retraite, selon la tradition amérindienne, permet de s'ouvrir à nouveau à cette réalité invisible mais présente, à ce plan d'amour infini où se trouvent tous les êtres qui veulent nous aider.
La nature est un environnement indispensable. Chaque participant se purifie avec la terre, l'eau, l'air ou le feu, communique avec les esprits de la nature, fait des rituels.

Chacun comprend alors que, dans le temps d'existence qui lui est imparti, il a le droit d'être heureux, qu'il est sur terre pour expérimenter les trois lois cosmiques qui sont la Paix, l'Harmonie et l'Amour.
Chacun ressent que la vie est un souffle très léger, très précieux et que l'on doit la savourer comme si c'était le dernier instant, le dernier regard, la dernière caresse.

La retraite est une invitation au respect de la vie. Du jour où l'on comprend que l'on est mortel, alors on a tout compris de la vie. On ne se berce plus d'illusions, on ne fait plus appel à des compensations. On sait qu'à la mort on laissera sur terre tout ce que l'on a acquis, que l'argent ne nous sera d'aucun secours pour le grand voyage. Alors on apprend à vivre l'essentiel, à être heureux dans ce temps de vie qui nous est accordé. On apprend à faire ce qui est bon pour soi et pour les autres. La retraite enseigne à vivre la simplicité.

Pendant toute la durée du processus de guériA ? son, patient et médecin se verront au moins sept fois.
La guérison consiste en l'harmonie du corps et de l'esprit. C'est le rôle du médecin d'y contribuer, en répartissant tout en douceur les énergies cosmiques qu'il maîtrise, dans le corps de son patient.

Quant à ce dernier, il devra accomplir entre les séances les actes qui lui sont prescrits, pour prouver sa volonté de changer. S'il s'abstient de le faire, le médecin arrêtera son travail sur le champ.
Contrairement à la psychanalyse, cette pratique de la guérison n'exige pas de longues années d'effort. Le corps est plein de sagesse…
Le médecin amérindien ne guérit pas, il réveille les forces d'auto-guérison du patient en lui transmettant les énergies cosmiques qu'il a préalablement modulées.

Post-scriptum : PCes trois formes d'initiation exigent un contact spirituel avec le monde parallèle. Le contact se fait par le Voyage Sacré.
Il faut bien comprendre ceci : on ne demande pas à devenir médecin amérindien, on est choisi. Dans ma tradition, les gourous et les maîtres n'existent pas. Celui qui se prend pour un maître entre dans le pouvoir.
Le médecin amérindien est un homme consacré.
C.A. : Don Marcelino, pouvez-vous nous dire comment se déroule une retraite amérindienne ?

D.M. : La première étape de la retraite c'est une confession. Il s'agit de parcourir de manière rétrospective la vie du patient, en passant en revue les événements importants ou traumatisants qui la jalonnent.
Les missionnaires combattirent fermement cette forme de confession à leur arrivée en Amérique latine, croyant à tort qu'il s'agissait d'une grossière imitation de la confession chrétienne.

Cette phase du processus de guérison trouve son origine deux mille ans avant JC et ne ressemble nullement à une confession des péchés. Les Indiens ne croient ni aux péchés, ni au démon. Pour eux, seul existe un esprit lumineux et bon. Quant aux péchés, si péché il y a, ils consisteraient davantage en une transgression des lois de la nature et de la communauté.
Avant d'assister à la confession de mon patient, je m'assure toujours que celui-ci ne se déplace pas pour le folklore, mais avec la ferme intention de changer et d'entamer un processus d'évolution ou de guérison.

Changer implique en effet pour le patient de mourir à son personnage pour ressusciter la personne heureuse qu'il est en réalité. Ce rite de passage est douloureux. Il condamne en effet les anciennes croyances et les habitudes. La personne doit assumer son âge et renoncer à être l'enfant, l'adolescent ou l'homme ou la femme mûr(e) qu'elle fut, pour vivre pleinement la nouvelle tranche de vie qui s'offre à elle.

La confession est une phase importante du processus de guérison. C'est à ce moment-là que le médecin amérindien teste la sincérité de son patient. Veut-il vraiment guérir ? S'il est sincère, la thérapie commence. Dans le cas contraire, si le médecin constate que le patient cherche à tirer profit de sa maladie, il renonce à poursuivre la démarche.

Le processus de guérison implique un profond changement, une ouverture spirituelle et sociale le rendant apte à se prendre lui-même en charge.
En pratique, je demande au patient de me fournir une cordelette portant autant de nœuds que de fautes commises par cette personne envers la nature ou la société. Après un moment de recueillement, la cordelette est jetée au feu et l'on n'en parle plus.
Le travail se poursuit par une purification du corps. Ce rituel doit faire prendre conscience au patient que son corps est sacré et qu'il doit l'aimer.
Un massage avec des huiles essentielles, sous la protection d'une personne aimée vivant dans l'autre monde, permet d'éliminer les pollutions psychiques accumulées au cours de l'enfance, de l'adolescence, depuis le mariage, tout au long de la vie. Le corps a peut-être manqué de caresses. Le contact avec la peau sera très doux, allant jusqu'à lui rappeler les gestes d'une mère.

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Message par AvAnarah Israel Ven 15 Fév - 20:25

Une fois la purification effectuée, il s'agit de débloquer les énergies en incitant le patient à retrouver son calme. Il lui est alors conseillé de manger et de marcher lentement, de ne pas se disperser.

Pourtant très simple, cette méthode est difficile à appliquer pour des Occidentaux conditionnés dans leur vie de tous les jours par la rapidité et le stress. Guérir leur impose dès lors de se déprogrammer, de renverser les mécanismes habituels de fonctionnement.


Dernière phase de cette étape de confession : apprendre ou réapprendre à prier, quelle que soit sa croyance ou ses repères spirituels. Un athée, peut croire en la vie, en l'énergie, il leur adressera ses prières. L'essentiel est de se relier par la prière aux énergies de la Terre et du Cosmos afin de se régénérer.


C.A. : En quoi consiste une retraite spirituelle, Don Marcelino ?
D.M. : La retraite spirituelle amérindienne dure de deux à quatre jours et se limite à une vingtaine de participants. Elle est guidée par le médecin amérindien qui a travaillé son corps-esprit pour pouvoir transmettre cette énergie vibratoire qui nous vient d'une autre réalité.µ


Cette énergie transmise va réveiller tout doucement l'énergie de chaque participant.

C.A. : Que se passe-t-il réellement lors d'une retraite amérindienne ?
D.M. : C'est un appel qui nous vient d'une autre réalité. Les personnes qui y participent, souhaitent se retrouver face à elles-mêmes et sortir de la prison dans laquelle elles se sont enfermées depuis dix, vingt, trente ans ou plus.


J'entends par prison, une vie trépidante, sans repos ni plaisir, un corps stressé qui réagit comme une machine, la toute puissance du masque social et des signes extérieurs, les dépendances de toutes sortes (alcool, tabac, téléphone portable…), l'absence de silence et de solitude. Bien sûr, pour ne pas trop souffrir, la plupart des gens décorent leur prison en effectuant toutes sortes de thérapies, en participant à de nombreux stages. Ils se donnent ainsi l'illusion de faire une recherche de l'Humain, mais en réalité, ils ne changent rien à leur vie.


Or, dans une retraite amérindienne, chacun expérimente son unité avec la nature, le flux de la vie et peut réveiller son innocence perdue. Réveiller son innocence, c'est retrouver la capacité à s'émerveiller, d'entrer en contact avec tout ce qui vit. Les enfants parlent avec les pierres, les animaux, les fleurs. Ils aiment les contes, les histoires enchantées, leur monde ne se limite pas à une réalité concrète, tangible, visible. Puis vient l'âge d'aller à l'école. L'enfant peint, par exemple un arbre bleu ou rouge.


Et l'institutrice ou les parents disent à l'enfant : un arbre, ce n'est ni bleu ni rouge. Et l'enfant est contraint à une certaine réalité tronquée, plate, à une rationalité rassurante, à une triste normalité. Désormais, il devra vivre uniquement sur le plan ordinaire, visible, logique et si jamais il s'aventure sur l'autre plan, dans une autre réalité, on le jugera fou, malade ou déséquilibré. On fera alors appel à des psychologues, à des psychanalystes pour le soigner.


Une retraite, selon la tradition amérindienne, permet de s'ouvrir à nouveau à cette réalité invisible mais présente, à ce plan d'amour infini où se trouvent tous les êtres qui veulent nous aider.
La nature est un environnement indispensable. Chaque participant se purifie avec la terre, l'eau, l'air ou le feu, communique avec les esprits de la nature, fait des rituels.


Chacun comprend alors que, dans le temps d'existence qui lui est imparti, il a le droit d'être heureux, qu'il est sur terre pour expérimenter les trois lois cosmiques qui sont la Paix, l'Harmonie et l'Amour.

Chacun ressent que la vie est un souffle très léger, très précieux et que l'on doit la savourer comme si c'était le dernier instant, le dernier regard, la dernière caresse.


La retraite est une invitation au respect de la vie. Du jour où l'on comprend que l'on est mortel, alors on a tout compris de la vie. On ne se berce plus d'illusions, on ne fait plus appel à des compensations. On sait qu'à la mort on laissera sur terre tout ce que l'on a acquis, que l'argent ne nous sera d'aucun secours pour le grand voyage. Alors on apprend à vivre l'essentiel, à être heureux dans ce temps de vie qui nous est accordé. On apprend à faire ce qui est bon pour soi et pour les autres. La retraite enseigne à vivre la simplicité.


Pendant toute la durée du processus de guériA ? son, patient et médecin se verront au moins sept fois.
La guérison consiste en l'harmonie du corps et de l'esprit. C'est le rôle du médecin d'y contribuer, en répartissant tout en douceur les énergies cosmiques qu'il maîtrise, dans le corps de son patient.


Quant à ce dernier, il devra accomplir entre les séances les actes qui lui sont prescrits, pour prouver sa volonté de changer. S'il s'abstient de le faire, le médecin arrêtera son travail sur le champ.
Contrairement à la psychanalyse, cette pratique de la guérison n'exige pas de longues années d'effort. Le corps est plein de sagesse…

Le médecin amérindien ne guérit pas, il réveille les forces d'auto-guérison du patient en lui transmettant les énergies cosmiques qu'il a préalablement modulées.



Post-scriptum : Pour aller plus loin, lire : Le Voyage Sacré Amérindien, de Don Marcelino Editions L'Originel-Charles Antoni Don Marcelino anime des retraites amérinCes trois formes d'initiation exigent un contact spirituel avec le monde parallèle. Le contact se fait par le Voyage Sacré.

Il faut bien comprendre ceci : on ne demande pas à devenir médecin amérindien, on est choisi. Dans ma tradition, les gourous et les maîtres n'existent pas. Celui qui se prend pour un maître entre dans le pouvoir.
Le médecin amérindien est un homme consacré.



C.A. : Don Marcelino, pouvez-vous nous dire comment se déroule une retraite amérindienne ?
D.M. : La première étape de la retraite c'est une confession. Il s'agit de parcourir de manière rétrospective la vie du patient, en passant en revue les événements importants ou traumatisants qui la jalonnent.



Les missionnaires combattirent fermement cette forme de confession à leur arrivée en Amérique latine, croyant à tort qu'il s'agissait d'une grossière imitation de la confession chrétienne. Cette phase du processus de guérison trouve son origine deux mille ans avant JC et ne ressemble nullement à une confession des péchés. Les Indiens ne croient ni aux péchés, ni au démon. Pour eux, seul existe un esprit lumineux et bon. Quant aux péchés, si péché il y a, ils consisteraient davantage en une transgression des lois de la nature et de la communauté.



Avant d'assister à la confession de mon patient, je m'assure toujours que celui-ci ne se déplace pas pour le folklore, mais avec la ferme intention de changer et d'entamer un processus d'évolution ou de guérison. Changer implique en effet pour le patient de mourir à son personnage pour ressusciter la personne heureuse qu'il est en réalité. Ce rite de passage est douloureux. Il condamne en effet les anciennes croyances et les habitudes. La personne doit assumer son âge et renoncer à être l'enfant, l'adolescent ou l'homme ou la femme mûr(e) qu'elle fut, pour vivre pleinement la nouvelle tranche de vie qui s'offre à elle.



La confession est une phase importante du processus de guérison. C'est à ce moment-là que le médecin amérindien teste la sincérité de son patient. Veut-il vraiment guérir ? S'il est sincère, la thérapie commence. Dans le cas contraire, si le médecin constate que le patient cherche à tirer profit de sa maladie, il renonce à poursuivre la démarche.



Le processus de guérison implique un profond changement, une ouverture spirituelle et sociale le rendant apte à se prendre lui-même en charge.

En pratique, je demande au patient de me fournir une cordelette portant autant de nœuds que de fautes commises par cette personne envers la nature ou la société. Après un moment de recueillement, la cordelette est jetée au feu et l'on n'en parle plus.
Le travail se poursuit par une purification du corps. Ce rituel doit faire prendre conscience au patient que son corps est sacré et qu'il doit l'aimer.

Un massage avec des huiles essentielles, sous la protection d'une personne aimée vivant dans l'autre monde, permet d'éliminer les pollutions psychiques accumulées au cours de l'enfance, de l'adolescence, depuis le mariage, tout au long de la vie. Le corps a peut-être manqué de caresses. Le contact avec la peau sera très doux, allant jusqu'à lui rappeler les gestes d'une mère.



Une fois la purification effectuée, il s'agit de débloquer les énergies en incitant le patient à retrouver son calme. Il lui est alors conseillé de manger et de marcher lentement, de ne pas se disperser.



Pourtant très simple, cette méthode est difficile à appliquer pour des Occidentaux conditionnés dans leur vie de tous les jours par la rapidité et le stress. Guérir leur impose dès lors de se déprogrammer, de renverser les mécanismes habituels de fonctionnement.


Dernière phase de cette étape de confession : apprendre ou réapprendre à prier, quelle que soit sa croyance ou ses repères spirituels. Un athée, peut croire en la vie, en l'énergie, il leur adressera ses prières. L'essentiel est de se relier par la prière aux énergies de la Terre et du Cosmos afin de se régénérer.


C.A. : En quoi consiste une retraite spirituelle, Don Marcelino ?
D.M. : La retraite spirituelle amérindienne dure de deux à quatre jours et se limite à une vingtaine de participants. Elle est guidée par le médecin amérindien qui a travaillé son corps-esprit pour pouvoir transmettre cette énergie vibratoire qui nous vient d'une autre réalité. Cette énergie transmise va réveiller tout doucement l'énergie de chaque participant.



C.A. : Que se passe-t-il réellement lors d'une retraite amérindienne ?

D.M. : C'est un appel qui nous vient d'une autre réalité. Les personnes qui y participent, souhaitent se retrouver face à elles-mêmes et sortir de la prison dans laquelle elles se sont enfermées depuis dix, vingt, trente ans ou plus. J'entends par prison, une vie trépidante, sans repos ni plaisir, un corps stressé qui réagit comme une machine, la toute puissance du masque social et des signes extérieurs, les dépendances de toutes sortes (alcool, tabac, téléphone portable…), l'absence de silence et de solitude. Bien sûr, pour ne pas trop souffrir, la plupart des gens décorent leur prison en effectuant toutes sortes de thérapies, en participant à de nombreux stages. Ils se donnent ainsi l'illusion de faire une recherche de l'Humain, mais en réalité, ils ne changent rien à leur vie.


Or, dans une retraite amérindienne, chacun expérimente son unité avec la nature, le flux de la vie et peut réveiller son innocence perdue. Réveiller son innocence, c'est retrouver la capacité à s'émerveiller, d'entrer en contact avec tout ce qui vit. Les enfants parlent avec les pierres, les animaux, les fleurs. Ils aiment les contes, les histoires enchantées, leur monde ne se limite pas à une réalité concrète, tangible, visible.



Puis vient l'âge d'aller à l'école. L'enfant peint, par exemple un arbre bleu ou rouge. Et l'institutrice ou les parents disent à l'enfant : un arbre, ce n'est ni bleu ni rouge. Et l'enfant est contraint à une certaine réalité tronquée, plate, à une rationalité rassurante, à une triste normalité. Désormais, il devra vivre uniquement sur le plan ordinaire, visible, logique et si jamais il s'aventure sur l'autre plan, dans une autre réalité, on le jugera fou, malade ou déséquilibré.


On fera alors appel à des psychologues, à des psychanalystes pour le soigner.
Une retraite, selon la tradition amérindienne, permet de s'ouvrir à nouveau à cette réalité invisible mais présente, à ce plan d'amour infini où se trouvent tous les êtres qui veulent nous aider.

La nature est un environnement indispensable. Chaque participant se purifie avec la terre, l'eau, l'air ou le feu, communique avec les esprits de la nature, fait des rituels.
Chacun comprend alors que, dans le temps d'existence qui lui est imparti, il a le droit d'être heureux, qu'il est sur terre pour expérimenter les trois lois cosmiques qui sont la Paix, l'Harmonie et l'Amour.


Chacun ressent que la vie est un souffle très léger, très précieux et que l'on doit la savourer comme si c'était le dernier instant, le dernier regard, la dernière caresse.
La retraite est une invitation au respect de la vie. Du jour où l'on comprend que l'on est mortel, alors on a tout compris de la vie. On ne se berce plus d'illusions, on ne fait plus appel à des compensations. On sait qu'à la mort on laissera sur terre tout ce que l'on a acquis, que l'argent ne nous sera d'aucun secours pour le grand voyage.


Alors on apprend à vivre l'essentiel, à être heureux dans ce temps de vie qui nous est accordé. On apprend à faire ce qui est bon pour soi et pour les autres. La retraite enseigne à vivre la simplicité.
Pendant toute la durée du processus de guériA ? son, patient et médecin se verront au moins sept fois.
La guérison consiste en l'harmonie du corps et de l'esprit. C'est le rôle du médecin d'y contribuer, en répartissant tout en douceur les énergies cosmiques qu'il maîtrise, dans le corps de son patient.

Quant à ce dernier, il devra accomplir entre les séances les actes qui lui sont prescrits, pour prouver sa volonté de changer. S'il s'abstient de le faire, le médecin arrêtera son travail sur le champ.
Contrairement à la psychanalyse, cette pratique de la guérison n'exige pas de longues années d'effort. Le corps est plein de sagesse…
Le médecin amérindien ne guérit pas, il réveille les forces d'auto-guérison du patient en lui transmettant les énergies cosmiques qu'il a préalablement modulées.


Post-scriptum : Pour aller plus loin, lire : Le Voyage Sacré Amérindien, de Don Marcelino Editions L'Originel-Charles Antoni Don Marcelino anime des retraites amérindiennes. Pour connaître les lieux et dates de ces retraites, contacter Editions L'Originel, 25 rue Saulnier, 75009, Paris. Tél. : 01 42 46 75 78.ou www.loriginel.com

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our aller plus loin, lire : Le Voyage Sacré Amérindien, de Don Marcelino Editions L'Originel-Charles Antoni Don Marcelino anime des retraites amérindiennes. Pour connaître les lieux et dates de ces retraites, contacter Editions L'Originel, 25 rue Saulnier, 75009, Paris.

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CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien Empty La Roue de Médecine ...L'ecologie du futur ?

Message par AvAnarah Israel Ven 4 Avr - 15:59

La Roue de Médecine
L'écologie ?
Un engagement personnel ?
Une perspective : La Roue de Médecine...

Dans notre monde industrialisé, verrouillé économiquement et surtout financièrement, évoquer l'écologie, c'est faire un acte de foi, rêver d'un autre monde, contenir en soi une infinie confiance malgré les prédictions alarmistes des médias qui inscrivent le mot fin sur l'écran sombre des nuits tourmentées de l'humanité.
Pour nous changer les idées, je vous propose une petite promenade, une recherche d'inspiration et de conseils auprès d'un peuple, maintenant mythique, les indiens d'Amérique. En souvenir de ces braves guerriers qui peuplèrent mon enfance d'histoires merveilleuses, j'entre de bon coeur dans un espace de vie qu'ils inventèrent, la roue de médecine...avant de se retirer dans la mémoire collective des peuples.

La roue de médecine, aux interprétations multiples, est apparue sur le continent amérindien. La description qui en est faite ici, est une synthèse qui alimente les recherches et découvertes de C.G. Jung. Elle donne naissance à une véritable explosion de théories et pratiques, chez les chercheurs américains, qui gagnent la terre entière depuis le début du XX ème siècle.
Au temps des origines amérindiennes, la roue de médecine se représente sur le sol. L'observation de la nature permet à l'homme de donner sens à son existence. L'activation du cerveau droit est source d'inspiration, d'intuition, d'inventivité, de créativité, en prise avec le spirituel, le divin. La terre devient un être vivant, la mère de toute créature.
L'observation des rythmes des saisons, des mouvements du soleil, des directions géographiques et des cycles de la vie participent sans doute au choix du chiffre 4 qui devient sacré pour les peuples autochtones d'Amérique du nord.
Par delà les rituels ancestraux, les coutumes et usages culturels, chaque homme s'implique dans son dessin. En se racontant sur le sol, il s'incorpore et donne sens à sa vie.
La roue de médecine est un support structuré qui prend vie dans la métaphore. Son contenu est l'illustration du fondement de la psyché.
Les archétypes, figures originelles de notre humanité, y prennent vie, ils y sont désignés, observés, ressentis et vécus de l'intérieur, en un mot incorporés.
Au centre de la roue, l'Endroit de paix, le point focal favorable à la relaxation. Tout état méditatif, de calme et de centrage facilitent la compréhension de ce voyage intérieur.
Cet état assimilable à l'état second, sophrologique ou hypnotique, permet la concentration qui favorise la maîtrise de nos facultés physiques, mentales et spirituelles. Les sportifs, les artistes, toute personne dans l'épreuve peut se connecter avec ce niveau de conscience qui augmente considérablement nos capacités globales.
En ce lieu nous rencontrons le Guide, représentant synthétique des archétypes, le communicateur, le passeur en mouvement. Sa représentation varie avec la culture et la maturité de chacun. Les techniques de visualisation sont nombreuses.
Il est bien entendu que nous nous trouvons là dans un monde introspectif. Cependant, les sportifs d'un bon niveau, qui par nature sont en prise avec la réalité matérielle, pratiquent naturellement cette technique qui leur confère maîtrise et puissance.
Dans cet environnement se trouve l'Animal totem ou animal de pouvoir. Il exprime nos instincts originels dans leur nature virginale. Au plan spirituel, c'est l'homonyme amérindien de l'ange judéo-chrétien.
Les amérindiens vivaient la représentation animalière et s'incorporaient dans l'animal avec lequel ils partageaient des similitudes comportementales, physiques et psychologiques.
Actuellement, la psychologie transpersonnelle développe une démarche similaire pour aider à l'élargissement et au développement de la conscience. Cela offre l'immense avantage de regarder le monde animal avec plus de sensibilité et d'intelligence, ce qui déjà est un bel avantage. La réponse de l'animal est bouleversante. Ainsi des personnes que l'on regarde avec inquiétude ou respect cohabitent avec des animaux redoutables, un lien profond et secret les unit.
Au Nord, le Guerrier, vertical et présent. C'est l'intelligence du corps, l'expression moderne de la fonction sensation, kinesthésique, la perception au monde à travers les cinq sens, l'attention au réel, au présent. C'est le fondement de la personnalité.
Un homme qui pose en lui la présence du guerrier intérieur sécurise son environnement, il dit ce qu'il fait, il fait ce qu'il dit. Il est assimilable à la fonction sensation qui positionne, ancre, affirme, structure, l'épine dorsale de la vie, le bon sens terrien, l'oxygénation des cellules, le mouvement, la santé du corps. « Une âme saine dans un corps sain » Un sportif de haut niveau est pourvu d'un guerrier intérieur de qualité, mais aussi toute personne bien dans sa tête, animée de puissants projets dans tous les domaines. La vie est affrontée comme un défi, avec un profond respect pour la nature..
Au Sud, le Guérisseur, l'accueil, l'intelligence du cœur, l'expression de la fonction sentiment, celle ci permet de juger en bon et mauvais, bien ou mal, sympathique ou antipathique sans critère intellectuel.
Bizarrement, aujourd'hui, les médecins s'apparentent plus à des chercheurs qu'à des soignants, c'est mon observation à travers ma modeste expérience professionnelle. Dans l'économie ancienne, le guérisseur est plus dans l'empathie. La fonction sentiment n'est pas assez présente chez le médecin, c'est la fonction pensée qui domine. La fuite des patients vers les soignants improvisés et le manque de fidélité au médecin traitant peut expliquer une autre attente, une frustration, un mécontentement.
Au couchant, l'Enseignant, la confiance, l'intelligence globale, l'expression de la fonction pensée. Cette fonction juge en vrai ou faux, juste ou injuste. Capable de logique et d'analyse. C'est un instrument de réflexion.
Là aussi les enseignants semblent de plus en plus dépassés, ce n'est pas uniquement le fait de l'évolution des moeurs chez les jeunes. La formation des enseignants est peut être a repenser, je constate simplement que ce n'est pas en adéquation avec les valeurs ancestrales préconisées dans la roue de médecine. Bien sur on peut sourire, qui sont les amérindiens ? Qu'ont ils fait de si exceptionnel ?
Au levant, le Visionnaire. Il incarne la transcendance, la vérité, l'intelligence de l'intuition. Cette fonction est le cordon ombilical qui nous relie au divin. C'est la fonction du devenir, la perception de l'avenir et la mémoire essentielle.
Dans notre monde moderne, c'est le sage éclairé, l'inspiré, il existe, ils existent, mais par vocation échappent au réalisme politique, économique et surtout financier. Ils ne sont pas suffisamment écoutés. La dérive écologique en est l'inquiétante démonstration.
Jadis, les amérindiens aimaient se nommer « Hommes véritables ».
La roue de médecine était leur œuvre. Ils avaient certainement réalisé l'une des plus intéressantes symbioses homme-nature et même la symbiose homme-homme. Ils se considéraient comme appartenant à la nature, ils n'avaient pas la prétention de la maîtriser. Ils ne possédaient rien et n'avaient de droits sur rien.
Relativement au guerrier, celui ci se peignait le visage, se coiffait de plumes pour affirmer son statut mais aussi pour être reconnu, identifié et combattu exclusivement. La guerre était un jeu aristocratique ou l'on pouvait rivaliser de courage. Quel ne fut pas leur étonnement de constater que les occidentaux tuaient tout le monde, y compris les vieux, les femmes et les enfants. C'était pour eux incompréhensible.
Relativement au guérisseur, la vénération et la confiance au chaman étaient si grandes que l'interaction devait avoir un effet positivement bénéfique. Les indiens connaissaient les propriétés soignantes de l'aspirine, de la quinine, du cacao...la nature était la mère nature, elle portait en elle des réponses, tout au moins le croyaient ils, cela entretenait une confiance qui favorisait la guérison. Notre effet placebo contemporain, facteur essentiel de guérison.
Relativement à l'enseignant, toute vie humaine, animale et végétale appartenait à un grand ensemble indissociable pour lequel on avait un égal respect. L'individualisme était proscrit et source de honte...il me semble que l'auto enseignement s'exprimait naturellement...il ne restait plus qu'à voir, entendre et sentir, et l'intelligence agissait.
Relativement au visionnaire, le cordon ombilical avec la mère nature était intact, le divin s'inscrivait dans les actes quotidiens. La création et le créateur vivaient en symbiose.
Au début du XX ème siècle, des interrogations nombreuses demeurent sur le devenir de notre monde, quand les bonnes intentions humaines sont confrontées à de puissants systèmes qui absorbent sans compter les ressources terrestres et les énergies humaines. A l'instar de chronos dévorant sa progéniture, la culture matérialiste oeuvre aveuglément pour mettre un terme à l'espérance de la roue de médecine Amérindienne.
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Message par yima Sam 5 Avr - 4:17

De la est née les visions ou Voyage éveillé , une quête dans l'art de retourner au cœur du divin , qui existait avant que les religion soit créer par les humains , et pourtant quand on parle de voyage éveillé mes ancêtres indiens car De descendant Mimac par le sang qui coule dans mes veines, il ont laisser en nous ce germe de la vision éveillé, elle nous ou mon conduit dans les sons et les plans de conscience que si nous gardons notre cœur d'enfant.

Pourtant les hommes s'attardent a juger la nature des visions ou encore il veut trop resté terre a terre, on joue a ne plus tenir compte de l'amour sacré , ne sachant pas trop ou ceci nous conduira dans le présent en devenir,

Une réflexion dans une époque ou nous devons trouvez la voie des voyages éveillés malgré le rejet massif de cette voie divine qui remonte au plus profond de nous même.

Avant même que l'homme crée les religions, nous avions voyager comme jamais dans la quête des visions ou des voyages éveillés.

Rare ceux aujourd'hui qui ont garde ce gout de cette aventure sans fin en ayant un corps physique.

:1188617767:

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Message par AvAnarah Israel Dim 6 Avr - 16:19


Retrouver la conscience d'UNITE par la Terre Mère
Ces Cercles s'adressent à toutes les personnes qui souhaitent s'ouvrir et s'éveiller en profondeur,
à la réalité des forces créatrices de vie en chacun, à reconnaitre et à accepter la transformation et à coopérer avec les énergies supérieures de la terre et des étoiles, qui en ces temps présents nous invitent à retrouver et consolider en nous la conscience de l'état Divin.
Les outils proposés sont le fruit d'une tranmission directe et polarisés dans l'énergie du VIVANT
qui a pour objectif de ramener l'être dans son essence par l'ouverture de coeur.
Le chemin emprunté est celui de la Terre Mère.... pour aller vers l'Esprit éclairé
S'affranchir de la peur, de la manipulation, des croyances, des jeux égotiques....Se libérer pour mieux s'aimer et aimer les autres en célébrant l'être que nous sommes et ceci dans
la simplicité et l'authenticité.......
Re-créer en soi l'horizontalité et la verticalité; Terre Mère Père Ciel

L'être qui veut progresser sur le long chemin doit commencer par se connaître.

En participant à chacune des rencontres, vous affirmez avec votre coeur la volonté de raviver la flamme sacrée en vous et d’éveiller votre conscience dans la lumière intérieure..
Aller à la rencontre de soi et des autres implique une détermination et engagement profond qui conduit à sa propre transformation....
Le “guerrier de lumière” de ce temps présent est celui qui s’engage intimement à accepter ses transformations et à voir d’une façon plus cristalline les mécanismes inconscients et égotiques qui le freinent car lui seul est responsable. Il puise le courage, la détermination et la force (école de la terre) dans son esprit et son coeur pour l’aider à traverser les tempêtes ou les défis. Le guerrier de lumière du présent est potentiellement un Alchimiste, il doit descendre dans sa coupe et amener la lumière de son amour dans l'obscurité...
En participant à sa propre évolution et en recherchant sa propre cohérence, par voie de conséquence, il participe à la guérison et à l'installation de l’harmonie dans le monde et sur la planète.

Dans sa recherche de cohérence et de désir du dépassement de lui-même, le guerrier de lumière acquière au fil du temps une perception et compréhension plus vaste de lui-même, il s'éveille à sa propre Lumière, à la vérité de coeur de son Soi supérieur.

Même si les forces de l'amour pauvre qui sont à l'origine
de la scission de l'indentité divine reviennent en force dans l'aura de la planète pour interfèrer avec plus ou moins d'intensité dans le psychisme des êtres non ancrés dans leurs forces créatrices, il est important de considérer qu'elles sont initiatrices et révélatrices puisqu'elles nous ramènent sur le chemin de notre Identité Divine...

Les Medecines...

le terme medecine fait référence une appellation culturelle et traditionnelle
mais en aucun cas à une appellation médicale...
cependant les medecines qui sont utilisées dans les stages ne sont ni traditionnelles ni rattachées
à un système culturel...
Elles sont le fruit d'expériences intérieures, de compréhensions du vivant et de contacts
avec les forces de lumière de la terre et du ciel
http://www.aoe-oae.com/pageLibre00010007.html
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CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien Empty Le battement du coeur de la Terre-Mère

Message par GABRIELAH Lun 7 Avr - 13:21

Le battement du coeur de la Terre-Mère

CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien Tambou10
Voici un mantra qui nous amène en profonde sérénité et respect. Laissez le mantra caresser votre âme et laissez-vous bercer par le rythme du tambour, le battement du coeur de la Terre-Mère.
La force du regroupement spirituel et social, voilà ce qu’est le Tambour-Chef, «être le reflet de ce que nous sommes ».
La plupart des Nations Amérindiennes considèrent le Tambour-Chef comme un élément sacré; il représente le coeur de la Terre-Mère. Le Tambour-Chef se veut un instrument mystique entre le monde social de la musique et le monde spirituel.
Fabriqué par une femme pour des femmes, notre Tambour-Chef Sacré mesure 29 pouces de diamètre et est suspendu horizontalement, à l’aide de lanières de cuir, à quatre piquets de bois et entouré de quatre tambourineuses. Nous l’appelons GRAND-PÈRE car selon notre croyance, tous les esprits de la roue de médecine habitent ce grand rassembleur des âmes.
Il y eu d’ailleurs plusieurs grands rituels et cérémonies sacrés lors de sa création et activation officiés par cinq guides spirituels; hommes et femmes médecine.
De plus, lors de chaque cérémonie et présentation musicale, les femmes déposent sur le Grand-Père des herbes sacrées ; sauge, cèdre, foin d’odeur et tabac- afin de remercier l’arbre (le frêne) et l’animal (la peau qui recouvre le tambour) qui ont offert leur vie pour la création du Tambour-Chef, sans oublier d’honorer la femme qui nous a donné la vie.
Ainsi, s’unissent quatre coeurs qui battent à l’unisson sur le Tambour Sacré; le coeur de l’animal, de l’arbre, de l’humain et finalement le coeur de la Terre-Mère.
Les fêtes et le Pow wow
Lors d’un Pow wow, le cercle se forme autour du Tambour-Chef et les chants débutent. Ces chants nous parlent de notre histoire, ils racontent le territoire, les victoires et les douleurs aussi. On y retrouve des rituels, des cérémonies de mariage et d’enterrement à notre chapelle huronne.
Dans la plupart des chants on y retrouve des mantras; ce sont des mots des notes répétitives qui s’accélèrent amenant ainsi les chanteurs et chanteuses, les danseurs et danseuses vers une transe profonde sur le chemin bleu, c’est à dire en direct communication avec le monde des esprits, le monde de nos ancêtres. Le but de cette recherche favorise la sagesse, l’intériorité, la sérénité vers le calme intérieur, l’amour pour nos frères et nos soeurs de toutes nations, sur la montagne sacrée.
Le rôle des femmes
Vous dire où et comment tout a débuté; les rituels sacrés, les tambours, les chants, les danses chez les Premières Nations ne seraient que pure spéculation; en fait cela vient de loin vous savez!
Lors de nos prières nous affirmons que nous sommes petites et faibles et que nous ne savons que peu de choses, mais ce que nous savons présentement , chez la Nation Wendat, les femmes ont grandi un peu et nous avons évolué. Ainsi , la participation des femmes s’est accrue avec les années. De plus, dans notre communauté, bien des hommes nous apprécient et nous encouragent à aller de l’avant.
Au moment des rituels sacrés, il a été demandé autorisation pour les femmes, l’honneur et le privilège de jouer du Tambour-Chef Sacré. Depuis quelques années, les femmes wendat travaillent dans le but de la guérison de soi-même d’abord, pour les frères et les soeurs de tous âges et de toutes les Nations du monde ainsi que pour la guérison de la Terre-Mère.
A chaque jour, à chaque rituel, nous remercions le Grand Esprit de nous accorder vie. A notre grand-frère Aigle, Sondokwa, nous disons MERCI de transporter nos hommages, nos prières et nos salutations au Grand Créateur de toute vie, à notre Grand-Mère Aataentsic, aux quatre directions de l’univers, aux quatre vents, à nos quatre grands- parents ainsi qu’aux quatre grandes familles humaines; la race rouge, jaune, noire, blanche. Jiawenh merci YO!

SKENNON Paix et sérénité.

QUELQUES PHOTOS DES TAMBOURS SACRES

CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien Groupe10CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien Tambou11CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien Groupe11

http://www.tambourdesfemmes.com/tambour.html
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CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien Empty TOUT CE QUE FAIT UN INDIEN, IL LE FAIT DANS UN CERCLE

Message par GABRIELAH Ven 25 Avr - 17:38

CHAMANISME....Le Voyage Sacré Amérindien 0425wr10
TOUT CE QUE FAIT UN INDIEN, IL LE FAIT DANS UN CERCLE ****************************************************

Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'univers opère toujours en cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple heureux et fort, notre pouvoir nous vient du cercle sacré de la nation, et tant qu'il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré.

Tout ce que fait le Pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Le vent, dans sa plus grande puissance tourbillonne. Les oiseaux font leur nid en rond, car leur religion est la même que la nôtre.

Le soleil s'élève et redescend dans un cercle. La lune fait de même, et ils sont ronds l'un et l'autre. Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujours où elles étaient. La vie d'un homme est un cercle d'enfance à enfance, et ainsi en est-il de toute chose où le Pouvoir se meut. Aussi nos tentes étaient rondes comme les nids des oiseaux et toujours disposées en cercle, le cercle de la nation ; nid fait de nombreux nids où nous couvions nos enfants selon la volonté du Grand Esprit.

( Elan Noir, Indien Sioux Ogala né en 1863 )
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